La clinique de périnatalité de Trois-Rivières, qui suit une grande proportion des femmes enceintes de la région, a amorcé ses activités dans ses nouveaux locaux situés dans l’ancien Métro Fournier sur le boulevard Thibeau lundi, ce qui lui permettra d’ajouter des effectifs.
La clinique était auparavant affiliée au groupe de médecine familiale (GMF) à la polyclinique du Cap-de-la-Madeleine, mais revient à un modèle de clinique privée indépendante avec pignon sur rue. «Parce qu’on était comme une entité qui était partenaire fusionné, précise Dr Jean-Philippe Blais. Avant il y avait des médecins de différents horizons, tandis que là, on est revenu à notre pleine structure de médecins qui font juste ça. C’est plus facile à gérer parce que nous avons tous les mêmes besoins.»
Il s’agit d’ailleurs d’un cinquième emplacement pour la clinique qui existe depuis trente ans à Trois-Rivières. Des déménagements qui ont toujours eu comme objectif d’augmenter la superficie et par le même fait, le nombre de médecins qui peuvent y pratiquer afin d’améliorer l’accessibilité aux services.
Cette fois-ci, la clinique passera d’une superficie d’environ 3500 pieds carrés à une superficie de 4200 pieds carrés, ce qui permettra à tous ces médecins d’avoir un bureau, en plus d’éventuellement en embaucher d’autres pour offrir encore plus de services.
Actuellement, on compte sur les services de sept médecins et d’une super infirmière. «On a vraiment redesigné dans le but de faire du recrutement dans le futur aussi. On aurait de la place pour avoir un ou deux autres docteurs facilement, mais c’est surtout sur le plan régional qu’il n’y a pas assez de postes pour effectuer le travail que l’on veut faire. Parce que de la demande, on en a par-dessus la tête», ajoute le Dr Blais.
Le rythme a déjà augmenté pour prendre encore plus de clientèle, mais l’équipe est actuellement limitée étant donné qu’elle doit composer avec deux congés de maternité au sein de son personnel. «On tient le cap, mais quand notre équipe sera complète, on sera capable d’accélérer. Probablement autour du mois de février-mars, ça va prendre son plein potentiel », explique Dr Blais, qui indique que chaque médecin fait environ 100 à 125 accouchements par année.
«Présentement, on ne refuse pas tant de clientèle, mais on est overbooké, ajoute-t-il. Quand les autres docteurs seront là, on sera capable de reprendre une vitesse de croisière.»